Souffler

Il est des moments où l'on a juste besoin de souffler, voire même où l'on peut juste souffler.
Septembre était une de ces périodes. Nous nous y attendions, nous avons été servis. 
Aux amis qui étaient là, précieux aides de camps, merci pour votre temps. 
Aux familles qui étaient là, précieuses aides de camps, merci pour votre temps.

Et nous dans tout ça?
On garde la tête hors de l'eau et on souffle.

Parfois le réveil sonne à 4h30, comme "avant", et l'on est tout juste bon à se recoucher, fatigués d'être fatigués.

Heureusement, les alpages nous tendent leurs herbes jaunissantes.
Plus accessibles.


Et si je tenais là mon caillou fétiche?
Ma première grande voie, c'était là haut. 4 ou 5 longueurs pour gravir mon Everest de l'époque.


J'y reviens toujours avec la même joie. A l'automne, en général un peu plus tard quand les prés sont franchement jaunes, aux premières neiges. 


Le soleil est trop beau et nous en avons particulièrement besoin. 
Cath reste en bas au Lac d'Amour avec Lilouenn, et nous filons tous les deux vers le haut comme nous aimons le faire.


On ne viendra pas ici pour faire de l'escalade. 
On vient ici pour une journée de grand air,  pour partager les moments et éventuellement grimper.
D'ailleurs l'escalade se conçoit surtout comme ça pour moi.


Sur ce bout de caillou (15ème fois?) le plaisir est toujours intact.
La promenade peut continuer, vers le bas à présent.


Un petit point gesticule et appelle dans le lointain.
lances ton rappel, chausses tes baskets et plonges retrouver l'essentiel.


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