On sauve l'année


Je n'avais pas souhaité sortir les planches plus tôt, pas motivé à l'idée d'aller prendre mon ticket au Lautaret avec tout Grenoble.

Avec cette petite chute bienvenue de fin d'année, la donne est toute autre.


5mn. et voiture et  nous chaussons nos lattes bien-aimées à Beaune, 
un nom fort à propos en cette période d'agapes à tout va. 
Si bon de se sentir en hiver, d'entendre le bruit de la poudre qui se tasse sous les semelles et l'air piquer le nez.


 Nous montons dans les pentes de la Roche Jaille à l'envie.
En arrière plan, la Croix des têtes et son beau couloir Est où je me suis noté l'année passée qu'il serait opportun d'aller y jeter un oeil et deux skis un jour où les conditions seront là...


 Au sud, les Aiguilles d'Arves nagent comme elles peuvent sous les vents d'altitude.


 Monter, faire la trace, châler dans les combes farcies de poudre, on avait oublié ce que c'était.


Plus on monte, moins c'est bon : encore une fois, la neige nous a montré son incapacité chronique a tomber sans vent tempétueux. 
Mais c'est pas grave : qu'il est bon d'être tous les deux dehors dans le grand blanc.
Et puis, en lisant un peu le terrain, on trouve toujours où finit par se déposer la neige volatile.
Alors, les skis peuvent parler.


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