Non puis oui où les joies de la persévérance

On connait tous le dicton "Qui écoute trop la météo..."
Sauf que des fois il faut quand même l'écouter.

Ciel gris au parking, pour la longue bambée qui nous attend, rien de très engageant.
D'autant moins lorsque les premiers mètres se font sous les pylônes de Valmenier.
Y'a des matins comme ça ou les départs donnent moins envie que d'autres.

Le ciel se gâte, la neige fait son apparition. 
Demi-tour or not?


Alors on adapte.
Dans la grisaille, on tourne à gauche plus tôt que prévu. 
Juste pour voir à quoi ressemble le vallon.
Et puis on voit : le ciel se dégage comme prévu, avec un vent omniprésent.


Alors, juste pour voir, on remonte ce beau petit couloir nord; 
encore un truc qui ne mène nulle part donc inintéressant.


Juste pour voir,  on trace jusqu'au sommet pour s'assurer de la qualité de la neige, on se fait secouer par le vent sur les crêtes, alors la seule issue est de redescendre.


Forcément, le nord abrité du vent est infâme...


... à la limite de l'inskiable.


Un coup d'oeil à la pente initialement convoitée nous confirme que ça aurait été très bon, tant pis pour cette fois. Le repérage est fait.


Une courte remontée en sud et nous voila prêts pour le dessert en nord.


Encore une journée de fichue...


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