Voir Haines et mourrir

Haines, AK...
Ce nom on le connait, même sans être héliskieur ou champion du monde de freerideredbullcontestmachin.
Avec Valdez, Haines fait partie de ces Mecques du ski que les as du marketing ont transformé en fantasme.
A tort ou à raison?

Autant la cité de Valdez ne m'a pas donné envie d'y rester, autant Haines...
Il y flotte là-bas un petit parfum norvégien qui n'est pas pour me déplaire et qui m'a rappelé les bleds croisés à Lyngen il y a longtemps. 
L'Alaska en plus.
Les montagnes ahurissantes en plus.


Nichée au fond d'un fjord, Haines vit au calme. 
Les hélicos? Tout juste 5 ou 6 posés à 15 km de là.
Les ferries? non, pas ici... Haines a dit non et du coup c'est Skagway, en face, qui voit se déverser en été jusqu'à 10000 touristes par jour venant ici achever leur voyage depuis Vancouver.
On imagine ce que ça peut donner...


 A Haines on a préféré garder un petit port de plaisance, pour les quelques vrais marins qui naviguent dans ces eaux froides à la voile.
J'adore. Sans doute quelques réminiscences de mes gènes bretons.


Des drisses, des poulies, des saloon...


... et des skis...
Ahhhhh, les skis de Haines...
150 paires sortent chaque année de cet atelier.
Du bois, des essences locales, l'amour du travail bien fait. Un travail d'artiste.
J'en ai tenu une paire dans mes mains, j'ai failli craquer... failli, failli, failli seulement...mais les références et contacts sont pris :
un jour j'aurai une paire de ces merveilles aux pieds, c'est dit!



De quoi passer des jours heureux, tels l'aigle au bord de l'eau.


Je crois que je me verrais bien louer un cabouin ici, et passer une année, à vivre.
Tout simplement.

Ah oui, parce que ce dont je n'ai pas parlé, c'est ce qu'il y a "derrière" Haines...
Comment dire? Comment vous dire?

Oh, et puis non...
Trois fois rien.

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